La loi scoute et la promesse

L’âme du scoutisme, c’est sa Loi, expression concrète des pures maximes de l’Évangile, traduction en formules brèves et claires, ad mentem adolescentium, des principes posés par le Décalogue et le Sermon sur la montagne … Sa Loi, vécue en esprit surnaturel, commandée par le premier Principe : Le scout est fier de sa Foi et lui soumet toute sa vie sanctionnée par la Promesse solennelle : Sur mon honneur et avec la grâce de Dieu, je m’engage…

BdL N°10, p 1.

La loi scoute, vécue en esprit surnaturel, est l’âme du scoutisme, écrivait le “Vieux Loup “(le chanoine Cornette) ; elle” met l’accent sur la pratique des trois vertus fondamentales et qu’on nous permettra de dire plus spécifiquement scoutes : franchise, dévouement, pureté (… C’est par elles que nos garçons se spécifieront; c’est par elles que sera créé ce type nouveau de chevalier des temps modernes qu’on appelle le Scout de France. C’est donc dans la mesure où un garçon acceptera cette loi et pratiquera les vertus qu’elle préconise, qu’il s’orientera vers notre idéal et appartiendra à notre famille spirituelle
Il poursuivait : ” De ce point de vue, le scoutisme est une spiritualité authentiquement catholique, une manière de concevoir et de pratiquer la loi de l’évangile, une forme de vie, librement acceptée par les garçons et placée sous la sauvegarde de cet engagement sacré que nous appelons : notre promesse

Chanoine Cornette, Scoutisme et spiritualité, BdL n”19. Novembre 1931.

Scout un jour, scout toujours. Toujours donc, même lorsqu’il aura quitté l’uniforme, le scout devenu homme, citoyen, père de famille, sera plus particulièrement tenu de servir de son mieux, Dieu, Église, le pays et le prochain et de pratiquer avec plus de perfection, dans sa vie individuelle, dans sa vie familiale et dans sa vie sociale, les vertus que préconise la loi scoute

Chanoine Cornette. Scoutisme et spiritualité, BdL n”19. Novembre 1931.

L’article central de la loi scoute, c’est l’article III. C’est par cet article que le scout réalise son idéal de chevalerie, son idéal de dévouement. Le scout, par cet article, s’est engagé à Servir, mais à donner à ce service sa fin la plus haute, sa fin la plus noble : il veut servir pour sauver.

BdL N° 54, p 93.

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