Le christianisme de Baden-Powell

.”Baden-Powell n’était pas catholique. Il appartenait à Église anglicane. C’était un homme de Dieu, un esprit profondément religieux.
La création qu’il avait admirée sous tous les climats et sous tous les aspects, à travers la terre tout entière, était pour lui comme une immense Bible déployée sous ses yeux qui lui parlait de Dieu. Vous vous rappelez ce qu’il écrivait dans son livre pour les routiers :
Ce qui est nécessaire, je vais te le dire : en premier lieu reconnaître qu’il y a un Dieu.
Ensuite, faire sa volonté et tirer le meilleur parti de la vie, ce qui implique notamment l’amour du prochain.
La vraie foi, c’est une chose à quoi l’on ne pense pas seulement le dimanche, mais qu’on vit à tout heure et dans tous les états de la vie quotidienne.
Pour observer ainsi ta religion, je voudrais te recommander deux choses : d’abord lis la Bible et Évangile Ces livres merveilleux qui sont chargés de la Révélation divine, sont en outre des livres de morale, de poésie et d’histoire d’un intérêt passionnant.
Et puis lis cet autre livre admirable : la nature qu’a créée Dieu. Vois et étudie, autant qu’il est en ton pouvoir, les merveilles et les beautés qu’elle déploie pour ton plaisir.

Cette piété envers Dieu, chez Baden-Powell, ne se séparait pas de l’amour de ses frères les hommes, ainsi qu’il convient à un chrétien. Il désirait que les petits Scouts devenus des hommes, cultivent au maximum l’amour de leur Patrie et trouvent le moyen de comprendre les autres, de les aimer à cause même de leurs différences, source de plus grande richesse pour l’humanité. Cette rare bienveillance qui émanait de lui, et qu’il puisait certainement auprès de Dieu, était le lien à la fois très discret et très fort qui réunissait les Scouts du monde entier, et réalisait cette merveille de les unir fraternellement, en dehors de toute organisation administrative. Le Scoutisme est une amitié, dont le foyer fut le cœur de Baden-Powell. De sa vie, il aura fait un usage magnifique. C’est après avoir beaucoup prié qu’il s’était donné tout entier à l’éducation de la jeunesse. Et c’est bien l’instant de rappeler la parole de l’Évangile :Celui qui reçoit en mon nom un petit enfant, c’est moi qu’il reçoit.”  M.-D. Forestier, O. P. Le Chef Avril 1951 p. 21

Voir un ensemble des textes de BP sur la formation religieuse

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