Patriotisme et oeuvres sociales

Or, on s’en souvient, le camp scout se veut le modèle réduit de la société chrétienne , et, par conséquent, l’autorité du chef dans la troupe doit se reproduire au niveau du gouvernement national. De même, les idéaux familiaux des SdF devraient se retrouver au niveau de l’ union des familles, la patrie entière . Il semble donc intéressant d’aborder maintenant la conception de la nation et de la société dans la Fédération catholique. Pourtant, les SdF ne font théoriquement pas de politique. Leur règlement général se montre ferme à ce sujet : “Tout membre faisant dans la Fédération de la propagande politique peut être déféré […] au Comité Directeur. (Règlement général, La Hutte, Paris, 1935, d) de l’article 5). Ils s’en gardent tant qu’ils changent l’emblème international du scoutisme pour le trèfle. “Presque partout, la fleur de lys est le symbole du scoutisme. […]. En France, la fleur de lys étant l’insigne d’un parti politique, les SdF, qui ne s’occupent pas de politique, n’ont pas cru pouvoir l’adopter tant qu’elle conserverait cette signification .” (Père Sevin, s.j., Pour devenir SdF, Spes, Paris, 1931, note de la p.23). En effet, la Fédération refuse d’entrer dans le jeu des partis, ce qui ne l’empêche pas de former les scouts au niveau politique. Seulement, ses théories s’écartent tellement des enjeux politiques de son époque, qu’elle peut aisément les enseigner aux garçons sans effectuer aucune propagande pour un parti !

Car l’enseignement politique des SdF respecte tout simplement la doctrine de l’Eglise, qui prône le >règne social du Christ , la primauté du spirituel sur le temporel au niveau national, l’alignement des lois sur les préceptes de l’Eglise. Cette théorie n’est officiellement élaborée que tardivement car l’Antiquité chrétienne, le Moyen-Age et l’Epoque moderne connaissent partout le catholicisme comme religion d’Etat. Le problème ne se pose donc pratiquement pas. En revanche, il est soulevé à partir de la Révolution française. Dans la deuxième moitié du XIXème siècle, l’évêque de Poitiers, Mgr. Pie , élabore donc une doctrine complète sur la Royauté sociale de Notre Seigneur Jésus-Christ (cf. Théotime de Saint Just, O. M. C., la Royauté sociale de NSJC, d’après le cardinal Pie, Chiré, Vouillé / Sainte Jeanne d’Arc, Vailly, 1988). Ses écrits sont maintes fois approuvés par les Papes Pie IX, Pie X, Benoît XV et Pie XI, qui, eux-mêmes, donnent alors une version officielle de la doctrine sociale de l’Eglise. Saint Pie X place tout son pontificat dans l’optique de “instaurare omnia in Christo”, tout restaurer dans le Christ . Mais c’est surtout l’œuvre de Pie XI, pendant l’entre-deux-guerres, avec “Quas primas”, en 1925 , sur la royauté du Christ et “Quadragésimaux anneau”, en 1931, sur la question sociale, qui définit une théorie politique complète. Dès 1922, il écrit dans l’encyclique “Urbi arcane Dei” : Voulons-nous travailler de la manière la plus efficace au rétablissement de la paix, restaurons le règne du Christ.” (Pie XI,”Ut arcano Dei”, déc.1922, traduction française dans la Documentation catholique, 1923, tome IV). Et c’est dans ce but que Pie XI lance l’AC.

Or les SdF, qui veulent aussi participer à la reconquête de la France, prônent bien la même doctrine, et en font la finalité de leur mouvement. Le chanoine Cornette ne cesse de le répéter dans le BdL ou Le Chef : ” SdF, quel est notre but ?

Rebâtir LA CITE DE DIEU.

Refaire LA France CHRETIENNE.”

(Chanoine Cornette, in BdL n°51, oct.1934).

Ou encore : “Nous rebâtirons la cité de Dieu dans notre cher pays de France, que tant d’entreprises maudites s’efforcent de déchristianiser” (Chanoine Cornette, in BdL n°50, sept.1934, p.321) “pour renouer le pacte conclu avec le Christ au baptistère de Reims, et qui fit de la France la fille aînée de l’Eglise” (Chanoine Cornette, in BdL n°64, p.106). Quant à l’abbé Richaud, aumônier versaillais, il essaie, dans ses Veillées de prière , de donner aux scouts conscience de leur mission au niveau national. “La société a grand besoin de faire un pas en avant, à la rencontre de l’Évangile, et c’est à nous de la guider […] Dans la vie de l’Eglise, soyons les grands frères, ceux qui comprennent mieux les préoccupations du Père, et qui orientent toutes leurs activités, même les plus profanes, à cette pensée supérieure et bienfaisante : l’établissement du règne du Christ” (Abbé Richaud, Veillées de prière, Téqui, Paris, 1928, 4e édition, p.77). Concrètement, au niveau politique, cette doctrine signifie que toutes les lois qui régissent le pays respectent les préceptes de l’Eglise, et que le catholicisme redevienne religion d’Etat, même si d’autres cultes sont éventuellement tolérés . Répétons- le, la France chrétienne que veulent reconstruire les SdF ne consiste pas en une multiplication des individus catholiques, mais en une société à base familiale , avec un gouvernement officiellement soumis aux enseignements de l’Eglise. Le 17 août 1927, le chanoine Cornette déclare , à la grotte de Lourdes : “Nous voulons, par toutes les énergies de nos volontés, par toutes nos possibilités d’action, que le règne (de Dieu) arrive, en nous et dans les autres; que sa sainte volonté soit faite par nous sur la Terre […], que tous les droits de sa souveraineté soient reconnus , proclamés et respectés ! […] . Le Christ est Roi : nous voulons, nous, les SdF, ses sujets et féaux serviteurs, contribuer par notre mouvement à développer son règne en nous et autour de nous.” D’ailleurs, alors que les SdF, avec l’Eglise, prônent, par respect de l’autorité déléguée par Dieu, l’obéissance à une législation française insoucieuse de la morale catholique, ils engagent en revanche à refuser toute loi qui obligerait à pécher. “Le jour où les lois seront contraires à sa conscience, il (le garçon) répondra, comme les apôtres, qu’il vaut mieux obéir à Dieu qu’aux hommes” (Ce qu’est le scoutisme, brochure des “troupes du Cardinal”, édition des SdF).

Voici comment le père Forestier conclut un congrès de chefs : “Vous allez repartir auprès des garçons; que ce soit avec l’ambition de les donner au Christ, de leur donner le Christ, et de refaire, avec eux, cette France chrétienne, messagère de l’Évangile à travers les nations” (Père Forestier, Journées Nationales des 26, 27 et 28 déc.1936, à Marseille, n° spécial du Chef (n°140), févr.1937, p.173). Car, si la famille constitue la cellule de base de la société, à l’échelon supérieur, la nation s’avère aussi une communauté naturelle , entité constitutive du monde entier. La reconstruction spirituelle de la France peut donc servir de base à une reconquête plus vaste encore, de l’Europe et du monde. Notons bien que les SdF respectent exactement la doctrine sociale de l’Eglise dans son principe de subsidiarité : passage par l’intermédiaire des différentes communautés naturelles, de la plus petite à la plus grande (famille, nation…), pour atteindre tout le monde, sans brûler les étapes ni empiéter sur le pouvoir des intermédiaires. Et le Manuel de piété des camps scouts propose une prière pour rechristianiser la France (il s’agit en fait de l’oraison des Francs, retrouvée par le cardinal Pitra dans un sacramentaire carolingien du IXème siècle, prière préférée de Charles de Foucauld ) : “Dieu tout-puissant et éternel qui, comme instrument de votre divine volonté, de par le monde, comme épée et bastion de votre sainte Eglise, avez choisi la nation française; de votre céleste lumière, nous Vous en supplions, partout et toujours, aidez les SdF ; qu’ils voient ce qu’ils ont à faire pour amener votre règne ici-bas” (Chanoine Gros, Manuel de piété des camps scouts, Publiroc, Marseille, 1929, p.20).

C’est pourquoi les SdF refusent la loi de 1905, qui libère le gouvernement de toute contrainte morale, et rejette le catholicisme dans le domaine privé . L’encyclique “Pascendi” de Pie X préconise effectivement que “séparation de l’Eglise et de l’Etat, du catholique et du citoyen […] , les principes dont toutes ces doctrines dérivent ont été solennellement condamnés par Pie VI” (Pie X,”Pascendi”, 1907, Sion, Garches, p.26). Et dans “Quanta Cura”, l’une des encycliques constitutives de la doctrine sociale de l’Eglise, Pie IX ne ménage pas ses mots : “ces opinions trompeuses et perverses […] cherchent à faire disparaître cette mutuelle alliance et cette confiance entre le sacerdoce et l’empire, qui s’est toujours avéré propice et salutaire à la religion et à la société” (Pie IX,”Quanta Cura”, 1864, Sion, Garches, p.7). Les SdF se réjouissent donc, maigre consolation, du modus vivendi entre Pie XI et la république française, en 1924. De même, en 1930, ils voient avec plaisir la fête de sainte Jeanne d’Arc rassembler ce que la loi de 1905 a séparé. “Le 8 mai, fait nouveau, l’Eglise et l’Etat s’unirent dans un même amour autour de la Pucelle.” (Chanoine Cornette, in Le Chef de janv.1930, p.20-21). Evidemment, rien ne prélude pour autant à une abolition de la loi, loin de là. Mais cette remarque du Chef montre que les SdF tiennent à cette réunion des deux pouvoirs, dans la lignée de saint Pie X, qui a condamné dès 1906 la séparation de l’Eglise et de l’Etat, dans les encycliques “Vehementer nos” et “Gravissimi officii”. C’est pourquoi aussi la revue se réjouit des accords du Latran, qui, en 1929, redonnent au Souverain Pontife un pouvoir temporel, si infime soit-il, alors qu’il avait perdu tout Etat depuis soixante ans. “L’événement historique immense qui vient de rendre au Saint-Père sa souveraineté temporelle a rempli de joie tout l’univers catholique, et la revue Le Chef est heureuse au nom des Sdf d’adresser ici au Pape-Roi l’hommage de sa fidélité et de sa filiale allégresse” (Père Sevin, s.j., in Le Chef n°61, mars 1929, p.97).

Si les SdF, zélateurs de la doctrine sociale de l’Eglise, refusent tout ce que peut leur proposer l’échantillon politique de leur époque, ils se rangent tout de même du côté des patriotes, toujours, d’ailleurs, dans la lignée des thèses catholiques. On se souvient du deuxième principe : “Le scout est fils de France et bon citoyen” . Or la Déclaration du Comité archiépiscopal de l’AC, résumé de la doctrine chrétienne, précise que ” l’Eglise approuve et favorise un juste nationalisme […] Mais elle demande que ce nationalisme soit chrétien , c’est- à- dire respectueux des droits des autres, soucieux d’entretenir les rapports que la justice, la charité et le devoir de fraternelle collaboration imposent aux peuples comme aux individus, et désireux d’aider et de soulager ceux qui souffrent.” (Déclaration du Comité archiépiscopal de l’A. C. française, in Le Chef n°101, mars 1933, p.194). Et le patriotisme est si lié aux préceptes de l’Eglise, que le père Sevin peut affirmer que les SdF sont une Fédération “nationale précisément parce que catholique” (Père Sevin, Pour penser scoutement, Spes, Paris, 1934, p.51). On l’a vu, la patrie fait partie des communautés naturelles voulues par Dieu, ce qui implique de l’aimer et de la défendre. ” L’Eglise a toujours enseigné que le patriotisme est un devoir, dont elle rattache les prescriptions au quatrième commandement de Dieu” (Déclaration du Comité archiépiscopal de l’A. C. française, in Le Chef n°101, mars 1933, p.194). Saint Thomas d’Aquin définit ainsi l’honneur rendu à Dieu comme le culte, l’honneur rendu aux parents comme la piété filiale, et l’honneur rendu au pays comme le patriotisme. À chaque fois, on retrouve la famille et la patrie en parallèle, comme entités naturelles constitutives, chacune à son échelle, de la société humaine, à l’extrême opposé du Contrat Social de Rousseau.
De plus, servir la France entre davantage encore dans la lignée catholique, puisque cette nation est considérée comme la terre de prédilection du Christ, la première baptisée des nations (avec Clovis, en 496), la seule défendue par le bras même de Dieu, avec sainte Jeanne d’Arc, et enfin consacrée à la Sainte Vierge par Louis XIII. “Je servirai ma patrie, la France, la Fille aînée de l’Eglise, le royaume de Marie” (Abbé Richaud, Veillées de prière, Téqui, Paris, 1928, 4e édition, p.7). “Les croisades sont son œuvre, les cathédrales, son invention, et nul ne donne aussi généreusement son or et le sang de ses fils pour la propagation de l’Évangile. Sois fier de descendre spirituellement de saint Louis et de sainte Jeanne” (Père Sevin, s.j., Pour devenir SdF, Spes, Paris, 1931, p.26).

Jeanne d’Arc, tout juste canonisée en 1920 , et déclarée alors patronne de la France, rassemble à elle seule toute la ferveur catholique et patriotique. Elle est donc l’objet d’une dévotion particulière chez les SdF : les cercles de formation des chefs, avec le père Doncœur comme aumônier, prennent le nom de “Sainte Jehanne”, et, de même, la branche cadette des GdF lui est consacrée, et rassemble les ” jeannettesen son honneur. “Jehanne avait reconnu ses soldats dans les SdF décidés à continuer son œuvre, c’est-à-dire à refaire l’unité nationale dans la Foi traditionnelle […]  Ils ont été meilleurs Français parce que scouts, et meilleurs scouts parce que catholiques.” (Chanoine Cornette, in Le Chef de janv.1930, p.24). ” L’esprit SdF, c’est l’esprit même de Jeanne d’Arc” (Abbé Héret, o.p., in Nouvelle Revue des Jeunes, déc.1932). En 1926, pour la fête de sainte Jeanne d’Arc, un petit groupe de routiers, derrière le père Doncœur, force les barrages installés par le Cartel des gauches place des Pyramides, pour déposer des fleurs à la statue. Le 8 mai 1929, pour le cinquième centenaire de la délivrance d’Orléans, quatre mille SdF vont fêter la ville libérée, que visite le cardinal Bourne, archevêque de Westminster. De nombreux autres SdF participent aux défilés à Paris. En 1938, des scouts portent un flambeau de Domrémy à Rouen.

Si sainte Jeanne d’Arc devient rapidement le modèle par excellence du patriotisme SdF, c’est bien parce qu’elle trouve toute sa motivation dans des motifs religieux. Avec “de par le Roi du Ciel” inscrit sur son étendard, elle incarne non seulement le nationalisme catholique, mais encore l’instauration du règne du Christ. Les hagiographes de l’entre-deux-guerres le soulignent : “La proclamation de la royauté sociale du Christ a été le but principal de la vie de Jeanne d’Arc“(Mgr. Debout, Sainte Jeanne d’Arc, cité par Théotime de Saint Just, op.cit., p.10). Ou encore “L’établissement de la royauté du Christ sur la France, voilà la grande idée et la profonde mission de Jeanne d’Arc” (Père Coubé, L’âme de Jeanne d’Arc, cité par Théotime de Saint Just, op.cit., p.11).

C’est donc >sur le modèle de sainte Jeanne d’Arc que les SdF veulent calquer leur patriotisme. Les prières pour la France s’avèrent alors le prélude nécessaire à toute action. La bravoure et le dévouement viennent après : il faut d’abord se sanctifier. “Il n’y a qu’une France, la Fille aînée de l’Eglise, travailler pour son pays, c’est travailler pour le Christ […] La patrie n’a pas besoin seulement de corps, mais aussi et surtout d’âmes dignes de ce nom” (Abbé Rupp, in Le Chef n°137 (n° spécial), nov.1936, p.44). Par exemple, dans les intentions de prières proposées chaque mois dans le BdL , pour que l’aumônier les transmette aux scouts, le chanoine Cornette propose, en décembre 1934 : “Qu’au moment où se passent des événements si graves pour l’avenir de la paix, les SdF, se souvenant de leur promesse de servir la patrie, exécutent avec esprit de Foi, confiance, fréquence, le premier des services, celui de la prière.” (Intention de prière de janvier 1935 (in BdL n°53, déc.1934) ). Le patriotisme, réciproquement, motive à son tour la sanctification. Car quiconque se prépare à bien servir son pays doit commencer par progresser spirituellement. Le père Sevin parle, à propos du scout, de “prendre l’habitude du service et du dévouement : ainsi, le jour venu, sera-t-il préparé à être un bon citoyen des républiques de ce monde et du royaume de Dieu” (Père Sevin, Pour penser scoutement, op.cit., p.85).

Outre le patriotisme catholique, les SdF veulent susciter le sens social, qui ne se confond pas avec la philanthropie , mais puise, là encore, sa source dans la doctrine de l’Eglise. Il découle de la primauté du bien commun sur l’individu. “À une époque où la tendance générale est pour l’individu de tirer tout ce qu’il peut de la communauté, la formation scoute apprend à l’individu à apporter tout ce qu’il peut à la communauté” (Père Sevin, Le Scoutisme, op.cit., p.199). Evidemment, les classes sociales, conception marxiste, n’ont pas leur raison d’être dans une conception catholique de la société, et si le père Sevin a retiré cette mention de la loi scoute, il le répète souvent. “Ni Grec ni Barbare, toutes les classes se confondent sous le regard du seul Père qui est dans les Cieux” (Père Sevin, Pour penser scoutement, op.cit., p.96). Pourtant, les SdF préfèrent que les milieux restent séparés : certaines troupes sont populaires, d’autres bourgeoises. Dans les troupes mixtes, le SM fait alors attention à ne pas mettre dans la même patrouille des garçons de milieux trop différents. Mais cette réticence à mélanger artificiellement des adolescents que le genre de vie sépare naturellement, n’empêche pas d’apprendre aux scouts à respecter ou à considérer sans jalousie les autres milieux sociaux. C’est alors plutôt à l’âge routier, quand la formation scoute a atteint une certaine élévation, qu’un brassage plus large peut se faire. “Qui donc, parmi les jeunes gens, doit, plus qu’un routier, posséder le sens social ? […] . Mais s’il s’intéresse au bien-être de la société, peut-il se désintéresser de l’âme de ses frères ?” (Abbé Richaud, op.cit., p. 79-80). Une fois de plus, les SdF spiritualisent le sens social, puisque le plus grand bien qu’on puisse faire à la société consiste à la christianiser. Ils sont alors appelés à s’engager dans les syndicats chrétiens, pour répandre au niveau professionnel la royauté du Christ.

Les SdF se montrent ainsi en totale conformité avec la doctrine de l’Eglise, dans leur soumission à la hiérarchie ecclésiastique, à tous les échelons de leur action, autant par rapport à l’individu, le scout lui-même, que vis-à-vis de la famille et de la patrie. Mais s’ils appliquent incontestablement les enseignements de l’Eglise, pour rechristianiser la France, ils ne profitent pas moins de la pédagogie scoute, tout- à- fait conforme au catholicisme. C’est ce que nous allons voir désormais.

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